Cette saison, trois athlètes de l’EAPB se sont qualifié.es pour les championnats de France en salle. Nous les avons interviewé.es pour en savoir plus sur leur quotidien, leur préparation, etc…

Commençons par les réponses de Bertille (marche), encore merci à elle

A quel âge as-tu commencé l’athlé ? Qu’est ce qui t’a plu dans ce sport ?

Je crois que j’ai commencé l’athlé en Poussine, au début c’était le samedi matin, c’était un bon moyen de se défouler avec les copines !

Est-ce que tu as toujours été licencié.e à l’EAPB ? Si non, quels ont été tes autres clubs ? Et pourquoi tu es arrivé.e ici ?

J’ai toujours été à l’EAPB, c’est un club familial et tout le monde y trouve sa place.

Quelle(s) discipline(s) pratiques-tu ? Et pourquoi ?

Je pratique la marche depuis minime. Mon papy était entraîneur à l’époque et m’a vite mis le pied à l’étrier. Je trouvais cette discipline pleine de challenge alors j’ai continué.

Peux-tu nous parler de tes entraînements ? (nombre par semaine/coach/lieu d’entraînement)

Depuis 2ans, j’ai retrouvé Stéphane Delys (qui m’entraînait depuis cadette) qui me connais par cœur, avec qui tout se passe bien et que je vois une fois par semaine (le mercredi). Je m’entraîne 5 à 7 fois par semaine, tout dépend des périodes de la saison. Depuis 2ans c’est un peu compliqué puisque j’ai perdu mon binôme d’entraînement (Servane Udin), donc je m’entraîne seule, alors je suis entre Iffendic et Rennes pour me joindre aux autres groupes du club notamment le mardi à la salle Robert Poirier et le jeudi à la piste de Montfort.

Est-ce facile de concilier ses entraînements et sa vie professionnelle/scolarité ?

Pas toujours facile, mais pas impossible. Cette année je suis en master management du sport en alternance chez Irun, il y a toujours un créneau où caler l’entraînement. Stéphane s’adapte à mon emploi du temps et on arrive à s’arranger pour les séances, si problème on décale.

Est-ce que le covid a changé quelque chose à ta préparation ?

Le premier confinement m’a fait beaucoup de bien, je me suis laissé aller (même un peu trop) mais très vite j’ai repris une activité physique juste pour «m’entretenir ». Le second a été différent, non pas par rapport à des objectifs, mais plus par vécu. Je courrai quasi tous les jours, j’avais que ça à faire en plein hiver. Ce n’était pas perdu, on travaillait le foncier, pratique. Le club organisait des challenges également donc ça stimule.

Comment les championnats de France se sont-ils déroulé.es pour toi ?

Mitigé. Une saison compliquée, une préparation totalement bancale due à une blessure. J’ai repris l’entraînement seulement une semaine avant les championnats de Bretagne pour tenter la qualif au championnat de France sachant que c’était à Rennes. J’arrivais avec le 5e temps d’engagement et je termine 4e. Un peu amère, mais pas tellement de regrets puisque je bats mon record personnel.

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